Pour sa première expérience en dehors de l’Angleterre, le nouvel amiénois Andy Carroll revient sur son choix de carrière à 34 ans.
Andy Carroll, l’amour à la française
Passé par les plus grands clubs anglais comme Newcastle ou Liverpool, Andy Carroll a décidé cet été de quitter son Angleterre natale pour découvrir un nouveau championnat à tout juste 34 ans. Arrivé libre cet été, l’attaquant axial d’1m93 est l’icône de cette Ligue 2 BKT et n’hésite déjà pas à prôner son amour pour sa nouvelle ville d’adoption : Amiens.
L’international anglais revient sur ses premiers jours en France et ses attentes pour la saison à venir dans une interview accordé à la Ligue 2 BKT :
Ça a été une petite surprise pour beaucoup de te voir rejoindre Amiens. Comment en es-tu arrivé à faire ce choix ?
J’ai toujours eu en tête de jouer ailleurs qu’en Angleterre un jour donc j’ai demandé à mon agent d’étudier différentes pistes cet été et quand j’ai reçu le coup de fil de John Williams (le directeur sportif d’Amiens), j’ai sauté dans le premier train ! Et je suis tout de suite tombé amoureux ! La ville est super, le stade et toutes les installations du club aussi.
Amiens est notamment célèbre pour sa cathédrale et pour être la ville de naissance d’Emmanuel Macron. Quel est ton plan pour que l’on parle désormais d’Amiens comme de la ville d’Andy Carroll ?
(Rires). Je dois juste jouer au foot, comme je l’ai fait pendant toute ma vie ! C’est pour ça que je suis ici : jouer au foot, marquer des buts et gagner des matchs !
A l’Amiens SC, tu te retrouves avec quelques grands noms comme Sébastien Corchia ou Gaël Kakuta. C’était important pour toi de choisir un club avec d’autres joueurs d’expérience ?
Non, je me suis vraiment fié à ce que j’ai ressenti en arrivant ici. La différence ne s’est pas faite au niveau des joueurs qui composent le vestiaire. C’est juste que dès que j’ai mis les pieds à Amiens, je me suis senti à la maison et je me suis projeté sur plusieurs années ici.
Qu’est-ce que ton entraîneur Omar Daf attend de toi, que ce soit sur le terrain ou en dehors ?
Que j’apporte mon expérience, déjà, car il y a beaucoup de jeunes joueurs dans l’équipe. J’ai joué en Premier League et j’ai une certaine science du jeu qui doit me permettre d’aider les plus jeunes dans le vestiaire comme sur le terrain. Pour revenir à Omar, chaque coach a un style différent donc je dois l’écouter et faire ce qu’il me demande tactiquement. Mais il n’y a pas de révolution, ça reste du foot, qu’il soit joué en Angleterre ou en France, c’est du foot !
Pour maintenant parler de tes années en Premier League, tu as dû composer avec énormément de pression à seulement 22 ans puisque tu as été transféré de Newcastle à Liverpool pour un montant record entre clubs anglais. Si tu pouvais revenir en arrière, que changerais-tu ?
Plus jeune, je ne prenais peut-être pas les choses assez au sérieux et je suis probablement passé à côté de certaines choses. Je parle du travail en salle, de toute la préparation qu’il peut y avoir avant les matchs. Avec la maturité, j’ai compris l’importance de tout ça, des routines qu’il faut mettre en place pour être prêt à jouer. Quand j’étais à West Ham, j’ai souvent été blessé et la plupart du temps, c’était ma faute car, même si j’avais un petit problème au pied ou aux ischios, je voulais tellement jouer que je me disais que ça allait aller. Mais non, je ne faisais qu’empirer les choses. Maintenant, je sais quand je dois m’arrêter et travailler de mon côté pour revenir à 100%. C’est sur ce genre de choses que j’ai évolué, que mon état d’esprit a changé. Si je ne suis pas à 100%, je ne dois pas jouer.