La LFP a demandé aux clubs professionnels de réaliser un audit de la consommation énergétique de leurs stades, et le premier rapport a été dévoilé jeudi. On y découvre notamment que la consommation énergétique d’un stade est équivalente à celle de 503 foyers français.
Les clubs professionnels français ont répondu à la question de la consommation énergétique de leurs stades à travers une “Fiche Stade Énergie”, avec une participation de 90 % des clubs (19 en Ligue 1 et 17 en Ligue 2). La LFP a présenté jeudi le premier rapport qui en découle. Il révèle que la consommation énergétique moyenne d’un stade est de 2 358 MWh (électricité + gaz + chauffage urbain).
Comparée à la consommation moyenne d’un foyer français, qui est de 4 679 kWh, cela signifie qu’un stade consomme autant d’énergie que 503 familles.
La consommation moyenne d’eau d’un stade s’élève à 14 336 m3 par an, équivalent à la consommation de 265 personnes en France, sachant qu’un habitant consomme en moyenne 54 m3. Ces données sont présentées dans le cadre du plan de sobriété énergétique du sport, et plus précisément de la mesure 23, qui vise à établir un référentiel commun pour les infrastructures sportive
Les clubs sont dans les clous !
Outre la consommation moyenne des stades, cette étude montre que les clubs professionnels ont atteint les objectifs du plan de sobriété énergétique. Par exemple, la température moyenne des bureaux et des centres d’entraînement est de 19,1 °C, conformément aux recommandations du ministère des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques.
De plus, 50 % des stades sont équipés de l’éclairage LED sur le terrain, 41,7 % des stades offrent la gratuité des transports en commun aux détenteurs de billets, 10 stades utilisent des panneaux photovoltaïques et 10 font appel aux réseaux de chaleur urbaine. Enfin, 14 clubs ont déjà réalisé un audit énergétique et 19 ont effectué une évaluation de leur bilan carbone.
L’autre avantage de ce premier rapport est la création d’un référentiel. La LFP affirme dans un communiqué que cela constitue une première étape cruciale pour continuer à progresser en matière de sobriété énergétique. L’instance prévoit maintenant de généraliser les audits énergétiques des stades en fournissant bientôt un cadre de référence et des outils appropriés. En combinant les bilans carbone et les audits énergétiques, des plans d’action pour la sobriété énergétique pourront être élaborés à l’échelle des stades et des clubs.