Anthony Martial est arrivé à l’aéroport de Séville dans l’après-midi aujourd’hui. Il est prêté sans option d’achat au FC Séville par Manchester United jusqu’à la fin de la saison.
“Il considérait qu’il était temps pour lui de tourner la page, d’aller voir ailleurs”
— Ralph Rangnick, Entraîneur MU
Un renfort de poids pour le club espagnol
Comme annoncé depuis le début du mercato hivernal, l’international français est prêté sans option d’achat par Manchester United au FC Séville jusqu’à la fin de la saison. Le joueur était d’accord avec le club andalou depuis plusieurs semaines mais les dirigeants sévillans ont longtemps buté sur les exigences financières des décideurs mancuniens. Les deux clubs ont finalement trouvé un accord hier pour un prêt sec (sans option d’achat mais payant aux alentour de 5M€) jusqu’à la fin de la saison. Séville va prendre l’entièreté du salaire de l’attaquant de 26 ans qui a accepté de le voir diminuer.
Martial est donc arrivé tout sourire, posant les pouces levés devant les caméras, cet après-midi à l’aéroport de Séville. L’ancien Monégasque était en effet la priorité de Monchi, l’illustre directeur sportif sévillan, pour ce mercato. Reversée en Ligue Europa, Séville est toujours dans la course au titre en Liga, à cinq points du leader, le Real Madrid. Martial avait immédiatement été intéressé par le projet espagnol lorsque les premières approches ont été réalisées auprès du joueur, malgré l’intérêt concurrent de l’Olympique lyonnais et de l’Olympique de Marseille dans ce dossier.
Des envies d’ailleurs
Sous contrat avec les Red Devils jusqu’en 2024, le Français n’était apparu qu’à seulement dix reprises toutes compétitions confondues depuis le début de la saison. Il a été notamment la victime collatérale des arrivées conjointes de Cristiano Ronaldo et de Jadon Sancho sur le front de l’attaque mancunienne.
Dans ce contexte, l’entraîneur de Manchester United Ralph Rangnick a donc tenté de clarifier les positions du joueur : “Il m’a expliqué qu’il était à MU depuis sept ans et qu’il considérait qu’il était temps pour lui de tourner la page, d’aller voir ailleurs”.