Thiago Silva a, le 14 février dernier, assisté à la défaite des siens à Madrid (1-3) depuis le banc de touche. Le capitaine habituel du Paris Saint-Germain a ce soir-là fait les frais d’un choix tactique de son coach, Unai Emery, qui lui a préféré Presnel Kimpembe.
Une décision qui a créé la polémique après la défaite parisienne, l’entourage du brésilien faisant notamment part de sa désapprobation. Mais Silva, resté muet depuis cet épisode, est sorti de son silence.
Lors de l’émission de BeIN Sports, This is Paris, le défenseur central a répondu à cette polémique. Pour lui, la concurrence est normal et doit être acceptée :
On se parle tout le temps (avec Kimpembe et Marquinhos). Même si tu as plus d’expérience, que tu as joué beaucoup plus de matches importants, tu donnes ton avis mais je crois que ce n’est pas seulement ça. La qualité elle est là. Kimpembe s’entraîne toujours très bien. C’est un joueur qui en deux, trois ans a beaucoup progressé. Ce n’est pas facile pour un jeune défenseur central de progresser comme ça. Il démontre beaucoup de qualités, je suis content. Tout comme Marquinhos. Je dois continuer à travailler pour aider les deux. La concurrence est toujours présente dans le foot. Là j’ai 33 ans, encore deux ans à jouer après c’est sûr que les deux vont être responsables et vont faire progresser encore plus cette équipe.
Dans cet entretien, Thiago Silva a aussi voulu contredire ceux qui évoquent un vestiaire du PSG tenu par les Brésiliens. Selon lui, il n’y a aucune guerre des clans :
J’ai entendu beaucoup de personnes dire que le vestiaire du PSG est cassé. C’est tout le contraire. Tout ce qui vient de l’extérieur ne va pas casser notre vestiaire qui est magnifique. Je crois que si les choses marchent si bien sur le terrain, c’est parce qu’à l’extérieur on se respecte beaucoup
Des paroles pour apaiser les tensions, alors que le match retour face au Real Madrid se profile le 6 mars. Les Parisiens sont dans l’obligation de l’emporter pour espérer accéder aux quarts de finale. Une élimination serait catastrophique pour le club de la capitale française.